Beaucoup de personnes écartent très vite l’idée d’avoir un « site mobile » dédié. Les sites responsives semblent aujourd’hui les plus plébiscités et, avec la multitude de tailles d’écran à couvrir, c’est assez justifié.
Il existe toutefois, dans la région, un manque général de compréhension de la différence entre les deux approches ; d’où le choix de nombreux acteurs de rejeter l’une au profit de l’autre.
Wikipedia définit le « responsive web design » comme « une approche de conception visant à offrir une expérience de visionnage optimale—lecture et navigation faciles avec un minimum de redimensionnement, de panoramique et de défilement—sur une grande variété d’appareils (des moniteurs d’ordinateur de bureau aux téléphones mobiles). »
Concrètement, il s’agit d’un redimensionnement programmatique de la mise en page, de la structure et des visuels du site pour s’adapter à l’écran d’affichage. L’avantage de cette approche est que vous construisez un seul site qui s’affiche sur une profusion d’appareils, en se redimensionnant et en se rééchelonnant élégamment (lorsque c’est bien fait).
Le « site mobile », en revanche, peut être considéré comme la méthode « à l’ancienne ». C’est comme disposer d’un second site, plus petit, vers lequel on redirige l’utilisateur s’il est détecté comme venant d’un téléphone mobile. Remarquez que nous parlons de « téléphone mobile » et non de « smartphone » ? C’est parce que cette méthode est antérieure à ce que nous appelons aujourd’hui les smartphones.
Alors, qu’est-ce qui importe dans la différence entre les deux ? Nous avons rencontré beaucoup de personnes dans la région qui tranchent pour l’un ou l’autre sans en mesurer les implications.
Un site responsive, dans sa forme la plus simple, prend le contenu et les images visibles sur la version « grande » du site et les redimensionne visuellement pour les écrans plus petits.
Un site mobile, lui, est conçu pour les téléphones uniquement et propose en général un contenu spécifique à ces appareils. Chaque approche a ses avantages, mais, d’après notre expérience, le meilleur choix est souvent de combiner les deux.
Il est un peu naïf de penser que les utilisateurs souhaitent le même contenu sur chaque appareil. Cela peut être vrai parfois ; néanmoins, il faut vraiment examiner quel contenu est le plus pertinent pour chaque taille d’écran. Par exemple, le contenu qu’un utilisateur s’attend à voir sur son iPad peut être assez différent de celui attendu sur son iPhone.
Les expériences peuvent être très différentes sur les deux appareils, et vous devez réfléchir à ce qui convient le mieux à chacun. Dans cet esprit, un site responsive règle la plupart des défis visuels. Il faut ensuite, côté développement, ajuster le contenu affiché pour chaque groupe de tailles d’écran.
Il n’existe pas de recette « copier-coller » qui fonctionne partout. Tout dépend de votre budget, du temps que vous souhaitez investir pour adapter le contenu aux utilisateurs, et des appareils que votre audience utilise majoritairement. Quelle que soit l’approche retenue, ne considérez pas le travail comme terminé. Surveillez vos analytics. Les temps changent et les appareils aussi. À mesure que votre audience s’adapte à de nouvelles tailles d’écran et expériences, vous devez vous adapter également.
Les paramètres à considérer sont nombreux. Nous avons abordé ici quelques points clés, mais le mieux est de nous appeler pour discuter de l’ensemble des aspects et accompagner vos objectifs business.